::: Razones :::

Montpellier je t'aime.

Et il faut vraiment que je t'aime du fond du coeur pour rester à tes côtés en cet été de canicule.

Tu me pardonneras bien mon escapade à venir avec la fraîche Normandie hein.

(...)

Il me prend ces temps-ci des fièvres démesurées, sans doute en partie alimentées par la chaleur ambiante.
Je reste couchée sur le sol, la peau moite collée à la pierre à peine raffraichissante, et j'écoute les mots hispaniques de cette femme qui a relancé en moi l'envie d'écraser mes vieux démons. Et je me lève soudainement parce que j'ai envie de savoir ce que deviennent les gens qui sont loin. Parce que je ressasse sans cesse les souvenirs qui me raccrochent au passé. Parce que le passé est aussi présent et avenir.

Etc etc.

Les images sont là pour soutenir les mots. Le passé, je l'ai gardé en photos. Le présent, je le vois sur de nouveaux clichés. Et ce présent donne de l'élan à l'avenir, au futur, comme celui qui grandit en *elle* et dont je devine sans peine qu'il lui donne encore davantage le sourire sur les lèvres et le brillant dans les yeux.

(...)

... Je me saisirais bien d'une humeur poétique, mais il fait décidément trop chaud devant l'écran. La mezzanine, c'est joli, c'est charmant et romantique. Mais ce n'est pas une si bonne idée quand on vit sous les toits écrasés par le soleil du Sud.

(Montpellier je t'aime, et tu sais me le rendre par je ne sais quelle magie qui coule en toi, et qui vient se mélanger à moi.)

© Mademoiselle Yum