::: And the wind :::

A mes heures perdues au bureau, il peut m'arriver de relire mes mots passés. Et je m'aperçois que cela relance en moi la frénésie de l'écriture. Je voudrais que le temps s'arrête pour que les mots puissent s'écouler tout leur saoul, comme un ruisseau vivifiant. Mortellement puissant. Glacial et bouillonnant.

En novembre 2005 j'écrivais ces quelques lignes :
" Douce mélodie tu me berces, tu m'entrouvres les portes d'un Paradis qui pourrait être proche mais qui me glisse entre les doigts depuis des années : un Paradis musical auquel j'ai - un peu - participé. Trop peu à mon goût. Je n'avais pas fini. De vomir mes sentiments sur les songes des guitares. J'ai encore à dire et encore à recracher. Alors je fredonne des mots d'Autres qui auraient pu être miens, qui sont comme chantés pour moi, à ma place, comme une voix qui se prête aux pensées du reste du Monde... C'est tout l'Art d'être Artiste, va-t-on dire. "

Et ces mots (re)prennent alors tout leur sens, au jour d'aujourd'hui...

Et je suis bien, malgré les remous quotidiens, et j'attends que les mots remontent à la surface de mes balbutiements.

© Mademoiselle Yum

Comments

[Mademoiselle Yum]

Merci à vous deux... :)

[mademoiselle b.]

superbe passage.

[Nobuo]

Tant que les mots prennent toujours leur sens, c'est l'important.